Les 26 et 27 novembre prochains, vous pourrez vous rendre à l’événement « Gamification Europe » à Amsterdam. Cet événement s’adresse à tous les professionnels qui veulent mettre du jeu d’une façon ou d’une autre dans leur organisation. BEJOUE, partenaire de l’événement, sera là-bas. Nous avons eu la chance d’interviewé Vasilis Gkogkidis, le créateur de ce rendez-vous incontournable.
Bonjour Vasilis, pouvez-vous vous présenter en quelques mots?
Mon nom est Vasilis Gkogkidis, je viens de Thessaloniki en Grèce et je travaille dans une entreprise dont le nom est GAMIFICATION+ comme game designer et facilitateur Lego Serious Play. Je suis également l’organisateur de Gamification Europe. Et je poursuis aussi un doctorat à l’université de Sussex. Ma vie est donc bien remplie !
Mon temps est partagé entre mon job en entreprise, faire des recherches et enseigner au sein des universités de Brighton et Sussex.
A quel moment avez-vous décidé de travailler avec des jeux ?
J’ai appris beaucoup de chose sur la “gamification” pendant mes masters à l’Université de Brighton et j’ai aimé l’idée d’ajouter des jeux et une pensée ludique dans les process de tous les jours. J’ai toujours pensé que les business “sérieux” ne doivent pas l’être trop et qu’en voulant être trop sérieux, on laisse de côté la créativité, élément essentiel quelque soit l’entreprise et la mission.
Quel est votre jeu vidéo préféré ? Votre jeu de société préféré ?
En ce moment, je joue beaucoup à The Banner Saga 2, un jeu de stratégie du Studio Stoic. C’est un jeu qui nous apprend beaucoup sur la stratégie et comment s’adapter rapidement à de nouvelles données. Je suis également en train de recommencer Donjons & Dragons, le jeu de rôle le plus classique jamais créé.
Sinon, j’aime jouer avec mes amis, ma famille ou mes collègues de travail à des jeux où passer un bon moment est le seul but, sans gagnant ni perdant. C’est très intéressant de jouer tout en réfléchissant à quels éléments pourraient être utilisés ailleurs pour passer du bon temps et se divertir !
Selon vous, pour quoi le jeu est-il puissant ?
Les jeux sont très pertinents pour nous donner des challenges. Les humains ont besoin d’être animés par un objectif et, c’est pour cela que nous aimons les jeux et que les gens y passent beaucoup de temps. Il y a également des jeux qui permettent de passer de bons moments entre amis ou en famille et cet élément social est ce qui nous fait y revenir, encore et encore. Les jeux sont également essentiels pour nous inspirer, pour créer de nouveaux systèmes dans les entreprises ou en modifier un déjà en place. Les jeux sont également formidables parce qu’ils nous permettent d’expérimenter de nouveaux savoir-faire dans un environnement sécurisé. Vous n’avez pas peur de d’échouer dans un jeu, parce que vous pouvez recommencer ! Dans la vrai vie, les gens ont peur d’échouer, donc ils n’essayent pas de nouvelles choses.
Pouvez-vous nous parler de Gamification Europe?
Gamification Europe est une conférence internationale annuelle au sujet de la gamification, organisée par mon entreprise, GAMIFICATION+ au cours de laquelle nous essayons de réunir la communauté pour un partage d’expérience et pour monter en compétences. Nous invitons des intervenants qui ont monté des projets passionnants et qui veulent témoigner, des chercheurs qui ont trouvé des choses intéressantes sur la gamification. Les participants sont généralement des designers, des consultants qui souhaitent rencontrer d’autres personnes du milieu, des entreprises qui ont créé des jeux ou parcours ludiques et qui veulent avoir des retours, et d’autres qui sont sur le point de se lancer et qui viennent chercher des idées et des compétences afin d’affiner leur concept.
Pouvez-vous nous expliquer comme « Gamification Europe » est né ?
Gamification Europe est né de l’envie d’avoir un rendez-vous international et annuel sur le sujet en Europe. Gamification World Conference qui se passait en Espagne s’est arrêté et donc nous avons décidé de créer un nouvel événement pour réunir à nouveau la communauté et échanger de nouvelles idées et des histoires au sujet de la gamification. Ce qui est un nouveau gros challenge dans les entreprises. Nous participons à de nombreux événements comme intervenant et nous avons souhaité passer de l’autre côté en devenant organisateur.
Pensez-vous que la “gamification” est différente d’un pays à l’autre en Europe ? Avez-vous des exemples de certaines différences culturelles ?
Bien sûr ! La gamification est comme le business. Quand vous faites du commerce en Espagne, l’expérience n’est pas la même que quand vous faites du business en Suède. C’est pareil pour le jeu. Notre culture détermine plus de choses qu’on ne le pense. En Europe, il y a des cultures qui sont plus proches que d’autres comme les pays qui parle l’Allemand, par exemple qui préfèrent travailler avec des gens qui parlent cette langue et créer pour leurs besoins spécifiques et leurs façons de penser. Mais, heureusement, il y a également beaucoup de points communs. Quand vous créez un concept pour une culture différente de la vôtre, il faut être très attentif. Plus on voyage, plus on comprend qu’il faut prendre en compte certaines spécificités pour s’adapter.
Pourquoi faut-il venir à Gamification Europe?
Cet événement vous permettra de rencontrer des gens du monde entier (et pas uniquement des européens) qui travaillent ou s’intéressent à la gamification. Vous pourrez networker, trouver des clients, trouver des partenaires ou de nouveaux amis ! Vous allez apprendre beaucoup sur où en est la gamification ainsi que son possible future. Nous avons une liste d’intervenants qui nous réjouit à chaque fois que nous la regardons. Enfin, Amsterdam est une ville géniale, avec beaucoup de choses à faire, à voir et de supers endroits pour manger et boire un verre !
Pour finir, quels est votre “Ice Breaker” préféré ?
Si je travaille avec un petit groupe dont les participants ne se connaissent pas, je leur fait dessiner un avatar d’eux mêmes et je leur demande d’expliquer aux autres pourquoi ils ont choisi cet avatar et ce que cela représente pour eux. Si je travaille avec des plus grands groupes, j’essaie d’augmenter leur niveau d’ocytocine. Je leur demande de choisir quelqu’un qu’ils ne connaissent pas dans la pièce et de leur serrer la main pendant au moins 6 secondes, en donnant leur non et comment s’est passé leur journée. En général après ça, il y a pas mal d’échanges de cartes de visite !
Plus d’infos sur le site de l’évènement
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